Sur WordPress, une des différences entre une page et un article c’est la date. Je m’explique. Les articles font partie d’un blog. Le blog est comme un journal. Il peut traiter d’un seul sujet ou avoir plusieurs thèmes mais quoi qu’il en soit, les articles sont publiés sur le blog à une fréquence régulière. La date fait donc partie de la définition de l’article. Elle permet un classement ante-chronologique afin de mettre en avant les articles les plus récents.
Quand un article date
Un article sur les dernières tendances de la saison ou un
comparatif sur les derniers smartphones se doivent d’être récents. Ils n’ont
aucun intérêt s’ils datent de plusieurs semaines, mois ou années. L’ancienneté
acceptable dépend du sujet traité et de la rapidité de son évolution.
Pour d’autres sujets, c’est moins évident. Quand un
internaute recherche une information, il ne lui est pas toujours évident de
reconnaître qu’elle est toujours d’actualité ou qu’elle est obsolète. La date
de publication ou une date de mise à jour (modification) est nécessaire pour
permettre à l’internaute de juger de la pertinence de l’information.
De ce fait, certains bloggeurs, pour attirer les internautes
sur leur site, n’affichent pas les dates de leurs articles.
La qualité du contenu
Pour contrer cette pratique, Google a intégré la qualité du
contenu dans la mise à jour Panda (2011) de son algorithme. L’objectif de
Google est la satisfaction des internautes, ses clients. Lorsqu’un internaute
saisit une requête sur Google, les résultats présentés doivent être pertinents.
Si l’internaute n’est pas satisfait des résultats affichés, il utilisera un
autre moteur de recherche.
Aussi, un des critères de qualité, outre l’orthographe et l’originalité
du texte est la fraicheur du contenu. Google fait appel à des évaluateurs
humains afin de vérifier que les critères sont respectés. En cas de non respect
des règles de Google, le site peut être sanctionné.
Cependant, compte tenu du nombre croissant de sites et de
blogs et malgré les moyens mis en œuvre par les moteurs de recherche, beaucoup
de blogs échappent aux mailles du filet. Ils ont donc prévu un filtre portant
sur la date des publications. Sur Google, il se trouve sous la barre de
recherche, à droite, dans l’onglet Outils. Vous pourrez dérouler un menu qui
vous proposera plusieurs choix.
Il n’en reste pas moins que je vous invite à vérifier la
pertinence des articles non datés ou qui possèdent une date de modification. Il
arrive que la modification porte sur un détail et non sur le fond de l’article.
Les mentions légales sont souvent regroupées dans une page dédiée. Il s’agit de mettre à disposition des visiteurs certaines informations. Au-delà de s’acquitter de ces obligations, ces mentions rassurent les visiteurs du site.
Les mentions légales du site non professionnel
Tout site doit présenter des informations en fonction de son statut. Généralement, on les trouve dans le footer du site, c’est-à-dire tout en bas. Dans un site de particulier, les mentions obligatoires sont :
Les coordonnées de l’hébergeur : nom, dénomination ou raison sociale, adresse et numéro de téléphone de l’hébergeur. Attention, les coordonnées du particulier qui est à l’origine du site ne sont pas obligatoires car elles sont en possession de l’hébergeur. Cependant, ce dernier ne peut les communiquer que dans le cadre d’une procédure judiciaire.
L’utilisation des cookies. Ce sont des fichiers qui tracent le comportement du visiteur d’un site internet. La finalité est d’améliorer le site afin qu’il réponde parfaitement aux besoins et aux habitudes des internautes. La page des mentions légales doit informer le visiteur des cookies utilisés et de leur finalité. Le site doit recueillir le consentement du visiteur avant de déposer ou lire des cookies sur son ordinateur. Il doit, également, lui permettre de les refuser.
Le traitement des données personnelles recueillies (par exemple, dans le cadre d’une newsletter ou d’un formulaire de contact). On entre dans le cadre du RGPD du 25 mai 2018. Le sujet est vaste et mérite un développement à part entière. En gros, l’idée est de mentionner le nom de la personne responsable des données, la finalité de l’utilisation des données, la durée de conservation des données et le droit d’opposition, de rectification, d’interrogation et d’accès.
Les sites professionnels ou institutionnels sont soumis à
des obligations supplémentaires.
Les mentions légales des sites professionnels
Les sites de micro-entrepreneurs
En plus des obligations déjà citées, les sites des
entrepreneurs individuels doivent mentionner :
Les coordonnées de l’entrepreneur : nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, adresse mail,
Le responsable de la publication et le responsable éditorial (en général, l’entrepreneur),
Le numéro de SIRET,
Le numéro d’identification fiscale, le cas échéant,
En cas de vente sur le site : les conditions générales de vente (prix TTC en euros, frais et délais de livraison, modalités de paiement, service après-vente, droit de rétractation, durée de l’offre et coût de la communication à distance),
Pour les professions règlementées : règles professionnelles applicables, titre professionnel, nom de l’ordre ou de l’organisme auprès duquel une inscription a été faite, nom de l’État européen dans lequel le titre a été octroyé.
Les sites de sociétés
Quant aux sites de sociétés, ils doivent mentionner,
toujours en plus des mentions de la première partie :
Les coordonnées de la société : dénomination ou
raison sociale, adresse du siège social, numéro de téléphone, adresse mail,
Forme juridique (SASU, SARL,…),
Montant du capital social,
Le responsable de la publication et le
responsable éditorial,
Le numéro de SIRET,
Le numéro d’identification fiscale,
En cas de vente sur le site : les
conditions générales de vente (prix TTC en euros, frais et délais de livraison,
modalités de paiement, service après-vente, droit de rétractation, durée de
l’offre et coût de la communication à distance),
Pour les professions règlementées : règles
professionnelles applicables, titre professionnel, nom de l’ordre ou de
l’organisme auprès duquel une inscription a été faite, nom de l’État européen
dans lequel le titre a été octroyé.
Les manquements à ces obligations sont passibles de peines de prison et d’amendes. Toutefois, ces mentions permettront à des prospects ou clients de vérifier l’existence légale d’une structure et la pertinence de son offre avant de confier son projet, ses données personnelles ou bancaires à un site. De ce fait, le client est protégé, entre autre, par la transparence du site.
Les extensions (aussi appelées plugins) permettent
d’augmenter les possibilités sur votre site WordPress. Elles ont différentes
fonctions, que ce soit la sécurité, la sauvegarde ou tout simplement une
fonctionnalité du site, comme une newsletter ou la gestion d’événements.
Faut-il pour autant les multiplier ?
Comment choisir les extensions ?
Notre précédent article évoquait les raisons de ne pas abuser des plugins. Pour
mémoire, nous parlions du poids du site, de l’incompatibilité des extensions
entre elles et des conséquences sur le référencement naturel.
Il ne s’agit pas de limiter le nombre de fonctionnalités
mais bien d’optimiser les extensions choisies. Aussi, avant de télécharger une
extension, il faut :
Choisir parmi la liste des extensions WordPress
La communauté WordPress est suffisamment
vaste pour proposer des solutions adaptées à WordPress. Il vaut mieux éviter de
télécharger un plugin inconnu sur n’importe quel site.
Vérifier la compatibilité avec la version WordPress du site et la date de la dernière mise à jour
Ça permet d’éviter que l’extension ne
fonctionne pas ou même, ne soit tout simplement plus maintenue et soit vouée à
disparaître.
Préférer une extension énormément téléchargée
C’est un premier pas vers le gage de
qualité.
Privilégier une extension gratifiée de 5
étoiles, 4 minimum
C’est le deuxième pas vers le gage de
confiance inspirée par le plugin.
Lire les derniers commentaires pour vérifier
qu’il n’y ait pas de bugs sur la dernière version
Personne n’est à l’abri d’une erreur ou d’une
incompatibilité. La réactivité des développeurs maintiendra la confiance dans le
produit.
Bien entendu, l’extension choisie répondra à vos besoins
afin de ne pas avoir à en télécharger d’autres qui la complèteront. Le risque
dans ce dernier cas, c’est d’avoir des extensions avec des
« options » similaires et qui vont créer des incompatibilités entre
elles.
Les alternatives
L’utilisation des plugins est une solution. Cependant, il
faut savoir qu’il existe d’autres solutions :
Les outils fournis par le thème
Les thèmes payants sont livrés avec un
builder (un constructeur de pages) qui offre un choix de modules. L’inconvénient
c’est qu’ils ne répondent pas forcément aux attentes en termes de performance
ou de design. Le formulaire de contact d’un thème, par exemple ne sera pas
aussi flexible que celui du plugin Contact Form 7.
L’insertion de code
Le frein ici est de savoir le faire. Coder
est un métier surtout qu’il est important de produire un code propre pour avoir
un site performant. Mais parfois un petit bout de CSS permettra de changer le
design d’un bloc. Ou encore un bout de PHP permettra de changer le comportement
d’une fonctionnalité.
Vous l’avez bien compris, il n’y a pas de nombre
d’extensions à ne pas dépasser. Il faut bien les choisir, les mettre à jour et
surveiller leur comportement après chaque mise à jour afin de conserver un site
performant et dont vous pouvez être fier.
Il sera bientôt l’heure des bonnes résolutions de l’entrepreneur. Entendez par là qu’il faut préparer la nouvelle année. Mais avant ça, il faut faire le bilan de l’année échue. Bilan comptable peut-être mais surtout bilan sur l’état d’avancement du projet de création d’entreprise, de franchissement d’une étape supplémentaire ou tout simplement d’avancement.
L’année passée
En qualité de chef d’entreprise, l’année finit souvent sur
des interrogations. Est-ce que tous les efforts de l’année ont porté leurs
fruits ? Les décisions prises, étaient-elles les bonnes ? L’objectif
a-t-il été atteint ? Aurait-il pu être plus ambitieux ?
A l’échelle du professionnel ou de la TPE, il est légitime
de se poser ces questions. Elles font avancer. Elles devraient même être posées
sur une feuille, dans un tableau :
première colonne : les objectifs posés en
début d’année écoulée,
deuxième colonne : les actions mises en
œuvre pour les atteindre,
troisième colonne : les résultats obtenus
pour chaque action,
quatrième colonne : les réussites qui
n’étaient pas attendues,
cinquième colonne : les opportunités non
transformées.
Puis, sur une autre feuille, l’analyse des données permettra
de tirer des conclusions.
Les bonnes résolutions
Le bilan de l’année écoulée est fait, il reste à prévoir l’année à venir. Là encore, un tableau peut être utile pour y voir plus clair. L’idée est de mettre en place les bonnes résolutions de l’entrepreneur ou plutôt un plan d’actions pour :
Déterminer le ou les objectif(s) à atteindre
L’objectif, de préférence est chiffré afin de pouvoir
calculer un retour sur investissement à la fin de l’année. De toute façon,
l’objectif doit être raisonnable. Il s’agit de se donner une chance de
l’atteindre. L’idée est de franchir les étapes les unes après les autres afin
de ne pas se disperser. En mettant la barre trop haute, le risque d’échec est
important, générant de la perte de motivation, de temps et peut-être même
d’argent. En mettant la barre trop basse, le risque est de se démotiver.
Définir les actions pour y arriver
Les actions peuvent prendre différents caractères : créer un site internet, se faire connaître localement, louer une boutique éphémère,… Quoi qu’il en soit, elles servent l’objectif fixé pour l’année.
Détailler chaque action
Certaines actions ne mériteront peut-être pas d’être
découpées mais d’autres nécessiteront de s‘organiser. Par exemple, louer une
boutique éphémère suppose de la trouver, de rédiger son dossier, de faire les
démarches adéquates mais aussi, de prévoir les aménagements, la décoration,
l’encaissement,…
Prévoir un planning avec des étapes
Parfois, les actions suivront logiquement les événements du
calendrier, comme les soldes ou les marchés de Noël, parfois il s’agira juste
de les étaler dans le temps. Poser des dates jalons évite de procrastiner. Il
ne faut pas oublier également de prévoir un laps de temps suffisant pour chaque
tâche.
Allouer, éventuellement un budget à ce plan d’actions.
Enfin, le budget dépend des actions prévues et des
disponibilités financières de chacun.
Pour résumer, je citerai Jim Rohn, entrepreneur américain, écrivain et coach en développement personnel et en motivation « Ce n’est pas le vent qui décide de votre destination, c’est l’orientation que vous donnez à votre voile. Le vent est pareil pour tous. »
Les plugins ou extensions sont des modules qui apportent des
fonctionnalités supplémentaires à un logiciel. Au quotidien, ils sont présents
dans nos navigateurs web, dans nos logiciels de bureautique, dans nos logiciels
de créations mais aussi dans les Systèmes de Gestion de Contenu comme
WordPress.
Pourquoi des extensions ?
Les plugins permettent d’alléger les logiciels dans le sens
où, plus un logiciel est léger plus il est facile de le maintenir. Il est
également plus rapide dans son fonctionnement.
Ainsi, l’ajout d’extensions permet de n’installer que les
fonctionnalités nécessaires. WordPress, dans sa version open source, c’est-à-dire
sur https://wordpress.org/ dispose d’une bibliothèque
de milliers de plugins gratuits ou payants créés souvent par une communauté de
développeurs bénévoles. Chacun y trouvera donc ce dont il a besoin pour
personnaliser son site.
Toutefois,
logiquement, lorsqu’on ajoute des extensions sur WordPress, on alourdit le
système. La multiplication des extensions peut avoir des effets néfastes, comme
des incompatibilités entre elles générant des bugs et un ralentissement du
site, entrainant des conséquences importantes au niveau du référencement
naturel. Pour ma part, je n’installe que les plugins dont j’ai besoin et
supprime ceux qui ne sont pas utiles au site.
Quels plugins installer sur WordPress ?
Je ferai la distinction entre les extensions qui me semblent
indispensables et les extensions qui me semblent utiles.
Les extensions indispensables sont celles qui permettent de
sécuriser le site et de le sauvegarder. On trouve des plugins payants comme WP
Rocket, d’autres gratuits ou freemium comme All In One Security. Akismet, qui
est installé par défaut sur WordPress (amis non activé), protège contre les
spams. A mon avis, il faut aussi installer un plugin pour mettre le site en
conformité avec le RGPD.
Les extensions que je trouve utiles sont souvent celles qui complètent
les constructeurs de WordPress ou du thème. C’est par exemple un gestionnaire
d’événements, comme Event Calendar, un gestionnaire de newsletter, comme
MailChimp ou MailPoet, ou encore Yoast pour aider à optimiser les articles du
blog.
Ce sont des fonctionnalités que WordPress et les thèmes ne
proposent généralement pas. Aussi, à moins de maîtriser le code, il est plus
simple d‘ajouter une extension sur le site afin de répondre aux besoins.
Il existe des milliers de plugin pour WordPress et je n’ai
pas de préférence. Je recherche ceux qui correspondent le mieux au projet sur
lequel je travaille. Ceux que j’ai cités plus haut, ont été téléchargés des
dizaines de milliers de fois et ont été reconnus performants. Mais peut-être
seront-ils trop complets et donc trop lourds pour un simple site vitrine.
Aussi, une étude s’impose pour trouver celui qui conviendra le mieux.
Et voilà. WordPress est installé et le tableau de bord nous parle entre autre d’articles et de pages. Qu’est-ce qu’une page ? Qu’est-ce qu’un article ? Quelle est la différence entre les deux ? Petit récapitulatif.
La page internet
La page est dite statique. C’est à dire que ses dates de
création ou de modification n’ont aucune importance pour les informations
qu’elle communique. C’est l’exemple de la page « Qui
sommes-nous ? » ou des mentions légales.
Les pages ont également une hiérarchie. Des pages parents
regroupent des pages enfants. L’utilité de cette hiérarchie est surtout d’avoir
un affichage clair de l’arborescence du site dans le tableau de bord. Imaginons
un site proposant des services aux particuliers et des services aux
entreprises. Le site pourra avoir deux pages parents – une page
« particuliers » et une page « entreprises » et des pages
enfants. Ces dernières présenteront les services, d’une part pour les
particuliers et d’autre part pour les entreprises.
Ainsi l’affichage de l’onglet « pages » dans
WordPress présente un ordre lisible immédiatement.
L’article
Contrairement à la page, l’article est daté. D’ailleurs sur certains sites, le blog s’appelle Actualités. L’article possède donc une date mais aussi un auteur et un espace dédié aux commentaires. Bien entendu, il est possible de ne pas afficher ces informations. Dans tous les cas, les articles s’affichent par ordre ante chronologique.
L’article peut entrer dans une catégorie. En général, la catégorie
apparait dans l’article à côté de la date et du nom de l’auteur. Selon le
thème, il peut apparaître ailleurs. L’objectif des catégories est de faciliter
la navigation de l’internaute et votre organisation dans le tableau de bord.
Un article peut avoir aussi des étiquettes. Les étiquettes ou
tags servent à regrouper des articles classés dans différentes catégories. En
effet, il n’est pas toujours évident de classer un article dans une seule
catégorie. L’étiquette permet donc de créer des thèmes supplémentaires.
Enfin, à ma connaissance, tous les thèmes prévoient un
module blog. Il permet d’afficher les articles d’une ou plusieurs catégories
dans une page. Ainsi, l’internaute clique sur le premier de la liste,
c’est-à-dire le plus récent, ou alors il clique sur celui de son choix.
De plus en plus, les pages et les articles ont les mêmes
possibilités. Ainsi, il est possible d’afficher des commentaires sur une page.
Le menu principal peut pointer également directement vers un article. Techniquement
c’est possible. Cependant, pour l’instant, il existe toujours un intérêt à
créer des pages pour la présentation institutionnelle et des articles pour les
actualités, ne serait-ce que pour structurer votre site. Aussi, avant de vous
lancer, je vous invite à bien réfléchir à l’arborescence de votre site.
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