S’adresser à ses cibles semble tellement logique qu’on omet souvent de le faire. Peut-être parce qu’on a oublié qui elle est, peut-être a-t-on l’impression de tellement la connaître qu’on ne l‘écoute plus, peut-être tout simplement ne la connaît-on pas.
S’adresser à ses cibles
Déterminer sa cible
Au moment de la création de son activité ou tout au long de
la vie de son entreprise, il faut connaître sa cible. Les besoins évoluent et
c’est aussi valable pour notre cible. En matière de mode par exemple, les
vêtements ou accessoires qui plaisent aujourd’hui ne sont pas ceux de l’année
dernière ou de l’année prochaine. Ou encore, la mère de famille d’aujourd’hui
ne ressemble pas à celle d’il y a 20 ans.
Les personas
Une méthode consiste à créer des clients fictifs, des clients-types,
sur le papier. On leur donne une identité, une image (qu’on choisit dans les
photothèques), on leur attribue des goûts, des envies, des besoins, on leur
invente une vie. Ces clients-types doivent correspondre à vos clients, ceux qui
achètent vos produits ou vos services ou ceux que vous voudriez voir acheter
vos produits ou services. Puis il faut les faire évoluer, vivre avec eux.
Le message
Et quand on les connaît, qu’on a identifié ce qu’ils
cherchent alors on s’adresse à eux. On n’essaye pas de vendre son produit, on
leur parle d’eux. L’idée n’est pas de dire : « je vends des bijoux,
vous devriez m’en acheter » mais raconter pourquoi. Le prospect est
tellement sollicité qu’il choisira le produit qui s’adresse à lui. Ma méthode
préférée est d’expliquer pourquoi je propose ces services. Raconter sa passion
est à mon avis le meilleur des messages.
La méthode Pourquoi ? Comment ? Quoi ?
Construire son message n’est pas évident. On le travaille à l’écrit.
Et quand on essaye de le dire à l’oral, on le récite ou on s’aperçoit que les
tournures de phrases sont faites pour l’écrit. Ça ne va pas. Alors j’applique
la méthode Pourquoi ? Comment ? Quoi ?
Pourquoi ?
Pourquoi je fais ça ? Qu’est-ce qui m’anime quand
j’exerce mon activité ? Quelle est ma motivation ? Quelle est ma
philosophie ? Quelles sont mes valeurs ?
Comment ?
Comment cette liste ou le principal item de la liste
apparaît-il dans mon produit ? Comment je tiens compte de ça dans mon
offre ? Comment mes valeurs modifient-elles mon offre ? Quelle est la
valeur ajoutée à mon produit ?
Quoi ?
Quel est le produit ou le service ?
Cette méthode n’est pas la seule mais elle est simple et
parle au client-type. On parle à son cœur et non à son porte-monnaie. Il
n’achète pas un produit mais adhère à la philosophie de l’entreprise. Je vous
propose de la tester et de nous faire part de vos retours.
Quel est donc ce titre étrange ? Qui ne sait pas prendre de vacances à part les japonais ? Il suffit de ne rien faire ou de faire ce que l’on a envie de faire tout simplement.
Prendre des vacances
La première étape : organiser sa vie professionnelle et sa vie
personnelle
Organiser sa vie professionnelle et sa vie de famille quand
on travaille chez soi n’est pas toujours facile. Dans le salariat, certaines
personnes confient même ne pas être capables de s’asseoir à leur bureau tant
que les tâches ménagères ne sont pas effectuées. Quand on est indépendant, ça
peut être un handicap.
Il faut s’organiser ! C’est facile à dire. Il faut
s’octroyer un espace et un horaire de travail. Oui, mais avec le temps, tout
finit par se mélanger. Notre cadet qui est malade, les lessives qui
s’accumulent, le vaccin du chat… Sans compter que, souvent, l’entourage
considère qu’on a du temps puisqu’on travaille à la maison. Et on perd en
efficacité. Notre niveau d’énergie baisse, on se fatigue. Bref, ça ne va plus.
Il faut le reconnaître et se faire aider. Il existe des outils pour gérer son
emploi du temps. C’est, par exemple, le bullet-journal, sur papier ou sur
ordinateur. Ce sont les outils numériques comme Evernote ou Trello. C’est aussi
le consultant en organisation ou vie personnelle. Ce nouveau métier porte
différents noms.
Mon expérience
Personnellement, je n’ai pas de difficultés. Tous les matins
à 8h45 ou 9h00, je monte dans mon bureau. Je n’en redescends que pour me
préparer du thé et pour déjeuner. J’arrête à 16h50 les jours d’école ou à 18h30
les autres jours. Pendant ces horaires, je ne fais pas de lessives, pas de
ménages, pas de vaisselle, je ne prépare même pas mon repas. Le soir, je
prévois une part en plus que je réchauffe le lendemain midi. Ça me convient
bien.
Deuxième étape : prendre des vacances
Quid des vacances quand on ne part pas ? Comment
prendre quelques jours pour se reposer, par exemple ? J’ai du mal à ne pas
consulter mes mails, les annonces, lire des articles,… avancer sur un projet ou
un autre sans contrainte de temps, bref à décrocher tout simplement ! Tant
mieux peut-on penser, la raison c’est que mon travail me passionne et du coup,
je suis comme ces japonais qui ne savent pas quoi faire de leurs vacances. Pourtant,
j’aimerai décrocher un peu, me reposer la tête, l’esprit et prendre du temps
pour moi, pour lire, pour sortir. Je vis le problème inverse.
Aujourd’hui, après 2 ans à me préparer pour ce projet, je
tente donc de ne pas me laisser envahir par ma passion. Pour l’instant, je n’ai
pas de solution. Je m’oblige à changer d’air quand je me sens épuisée, ne
serait-ce que pour une journée. J’apprends à me consacrer de nouveau du temps. Mais
rien n’est encore un réflexe. Je suis tombée dans l’excès inverse ! Du
coup, j’en appelle à vos témoignages. Bientôt les vacances !
La cible ou le produit ? Qui est né en premier ? Généralement, une entreprise propose un produit qu’elle a créé ou qu’elle achète et revend transformé ou non. Une stratégie marketing identifiera la cible à qui s’adresse le produit final.
La cible ou le produit ?
Créer la demande
Dans la société de consommation actuelle, l’idée, et ça
n’engage que moi, est que le produit est conçu selon des critères bien précis
dans le but de le vendre. Il intègre une fonction basique recherchée par le
plus grand nombre et des options ou accessoires pour lesquels le vendeur va
créer un besoin. L’exemple le plus parlant est le smartphone. Aujourd’hui,
grand nombre d’entre nous est prêt à payer plus de 1 000 euros pour un
smartphone dont finalement nous n’utilisons qu’une petite partie des capacités.
Les marques ont su trouver le point faible de leur cible.
Identifier le besoin
Pourtant, de plus en plus de consommateurs se tournent vers
le commerce de proximité. Ils cherchent des produits qui répondent plus à leurs
valeurs. Ils recyclent leurs objets, ils ne les jettent plus. Les clients ne
veulent plus se laisser dicter leurs besoins. Ils s’écoutent et s’orientent
vers le produit qui satisfera leurs besoins. Ils voudront de préférence traiter
directement avec le créateur ou savoir que le produit est local. C’est flagrant
dans l’alimentation.
Le mode de vie minimaliste
Dans un mouvement de révolte, on tend vers l’opposé de la
société de consommation. Les consommateurs rejettent les dérives. Ils veulent
donc manger sain, sans glutten, sans sucre ou sel ajouté, sans conservateur,…
Ils ne veulent plus s’encombrer d’objets inutiles, juste quelques tenues
vestimentaires, pas de télévision, pas de jouets inutiles dans la chambre des
enfants. Ils veulent juste le strict minimum.
Et le créateur indépendant dans tout ça ?
Le créateur choisit en général de travailler pour le client
qu’il s’est choisi. Il l’a identifié à son besoin. Souvent, il a propose un
produit ou un service dont il a eu besoin lui-même. Il a trouvé sa solution et
la propose. On parle d’un besoin de bien-être, de plaisir ou plus simplement
primaire. Il est, donc, de bonne foi quant à la valeur ajoutée de son produit
ou service. Il en parle d’ailleurs avec passion et conviction. Il ne vend pas
une prestation mais une évidence. Et même s’il est maladroit, il est sincère.
Aujourd’hui, le marketing, en tout cas, celui que nous
pratiquons chez Créationite ne crée pas le besoin. Il étudie le client et ses
besoins et lui propose le produit correspondant. L’expression « gagnant/gagnant »
prend tout son sens. Le besoin du client est strictement comblé et le créateur
a proposé la solution en laquelle il croit.
J’ai la chance d’être soutenue dans mon projet par mon mari.
Ça n’est jamais suffisant, je crois mais le fait est qu’il est là et me
soutient. Il a une confiance totale dans ma force et ma persévérance.
L’intérêt d’une stratégie marketing
Il y a maintenant quelques années j’ai rencontré une femme super, passionnée. Elle vendait ses créations sur un marché de Noël. J’étais venue passer le week-end avec mon mari. Elle était seule. Très vite, j’ai compris que son conjoint ne s’intéressait pas à son activité.
Partager ou non sa passion
De son côté, il a aussi une passion mais qu’il ne ressent pas le besoin de partager. C’est son jardin secret à lui. Elle ne vit pas sa passion comme ça. Elle a besoin de montrer ce qu’elle fait. C’est, peut-être, un besoin de reconnaissance, peu importe.
Ce sujet la chagrine et revient régulièrement dans nos
échanges. D’autant plus, qu’elle peine à faire démarrer son activité. Alors,
elle doute de plus en plus du bien-fondé de ses choix. Elle voudrait que son
conjoint la soutienne, qu’il accepte, en tout cas, qu’elle ait envie d’en
vivre, qu’elle ait envie de partir en province et travailler dans un atelier
qui lui ressemblerait et pas dans une chambre aménagée en atelier.
Vendre à tout prix
En même temps, elle s’éparpille. Elle crée pour vendre, pas par plaisir. Pendant un temps, elle était sélectionnée pour les marchés d’art. L’année dernière elle n’a pas été sélectionnée et cette année non plus. Elle se perd. Elle a besoin de se recentrer et de repenser toute sa stratégie marketing. L’idée est de retrouver le goût de créer et d’identifier la cible qui apprécie ses œuvres. De là, il faudra revoir sa communication digitale, son site, ses pages et groupes de réseaux sociaux mais aussi de trouver des réseaux de vente comme les boutiques, éphémères ou non, les salons,…
Séparer sa vie de famille et son activité
Quoi qu’il en soit, quand on se lance dans un projet, il
faut s’assurer du soutien de son entourage. Si un des membres de la famille ne
s’investit pas dans le projet alors il faut en tenir compte. Il s’agit de trouver
une solution pour maintenir une distance entre la vie de famille et l’activité
dans laquelle on se lance.
On arrive toujours à la conclusion que la démarche entrepreneuriale est aussi bien une question administrative, que stratégique ou encore une question de force mentale. C’est souvent cette dernière partie qui est la plus difficile. C’est pourquoi personnellement, je pense qu’une bonne stratégie marketing et un bon suivi peuvent aider à suivre une ligne conductrice sur plusieurs mois.
J’aimerais vous parler d’une rencontre que j’ai faite cette semaine. Quelqu’un que je connais et que j’apprécie. Quelqu’un de fort qui a vécu des expériences très dures dans son enfance qui ont bouleversé sa vie d’adulte.
Trouver son chemin
Marie est une jeune femme de son temps qui croque la vie à pleines dents. Elle aurait dû avoir l’insouciance de sa jeunesse mais, entre une mère suicidaire et son vécu, elle a dû grandir très vite. Marie a trouvé de l’aide dans les médecines douces, les nouvelles méthodes de bien-être. Elle en a été consommatrice puis, un jour, elle a découvert qu’elle voulait aider les autres non parce qu’elle y était obligée mais par choix. Elle s’est formée au reiki en dehors de ses heures de travail.
Oser le suivre
Marie avait la sécurité de l’emploi. Elle était fonctionnaire. Elle aimait et aime toujours son métier. Marie était auxiliaire de puériculture mais son salaire ne lui permettait pas de subvenir à ses besoins. Alors, au bout de longs mois de réflexion, elle a décidé de tout lâcher et d’aider les personnes âgées dans leur quotidien. Elle a trouvé quelques anciens à assister mais la peur l’a paralysé. Son genou s’est mis à gonfler. Elle ne peut plus se déplacer. Pourtant, elle aime l’indépendance de sa nouvelle activité, l’aide qu’elle apporte aux autres. Alors, au bout de 6 mois d’exercice, Marie s’interroge. Est-ce qu’elle doit continuer ?
Ne pas baisser les bras
Prendre du recul
Du fonds de son canapé, Marie n’a pas vu le chemin qu’elle a déjà parcouru. Quand je lui dis que c’est bête de tout arrêter maintenant, elle me répond qu’elle a même une deuxième chambre prête. Je ne comprends pas. Oui, elle a aménagé la chambre avec sa table pour les soins énergétiques ! Mais elle manque de confiance en elle pour oser vendre ses prestations de reiki ! De mon point de vue, Marie a déjà fait la moitié du chemin. Elle a quitté la sécurité d’un emploi qui lui permettait tout juste de survivre pour une activité qui lui permet de survivre, tout en ayant une certaine liberté. Maintenant, elle doit oser quitter cette nouvelle zone de confort et proposer ses soins. Mais, la peur la paralyse.
Ne serait-ce pas du gâchis de prendre ce genou pour prétexte ? Pourquoi arrêter au premier obstacle ? Autant de questions que je lui ai posées. Elle doit mûrir sa réflexion, m’a–t-elle dit, car elle n’avait pas vu les choses sous cet angle. Son avenir lui appartient maintenant.
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