Aujourd’hui, j’ai envie de vous reparler de votre passion. Parce qu’à force d’évoquer nos peurs, nos freins, tous les syndromes qui nous empêchent d’avancer, on oublie ce qui nous anime : la passion de créer.
Oublier le négatif
Quand on décide de confronter nos créations aux autres, on entre dans un processus commercial. A moins que le commerce soit votre passion, les deux sont à l’opposé. On nous apprend dans les écoles, sur les tutos internet, les réseaux sociaux que le commercial est un processus pensé, réfléchi, programmé, avec des actions précises, à des dates voire heures précises,…
Du coup, on se perd à mettre en place les meilleures actions possibles. On essaye de s’inspirer, de faire mieux que les autres. On y arrive. Ou pas. Souvent pas. Puis, on commence à tourner en rond à se démotiver, à perdre beaucoup de temps et on se demande si ça vaut la peine de faire tout ça, si nos créations (ou même, notre personnalité) sont aimées, si on n’est pas mauvais au point de ne même pas arriver à faire ça. STOP !
Mettre en avant le positif
Comme dans toute chose, il faut mettre l’accent sur le positif au lieu d’essayer de changer le négatif. Oublions ce qui nous pèse, ce qui nous semble insurmontable et réfléchissons à ce qui nous motive dans votre démarche. C’est notre passion ! L’objectif doit rester celui-ci : maintenir sa passion de créer et s’y épanouir. Il y a beaucoup de théories sur le sujet.
Nos interlocuteurs
A un moment, on nous a dit de déterminer sa cible. Bien. Et de s’adresser à elle. Parfait. On peut-être même fait des persona pour qu’ils soient plus humains. Et c’est là qu’on a oublié que ce sont de vrais humains. Des gens qui ont des émotions, qui réfléchissent et qui veulent qu’on s’adresse à eux et pas à ce qu’ils peuvent nous apporter.
Quand ils regardent notre stand, notre site, notre blog, nos pages de réseaux sociaux, ils veulent voir de la passion. Ils veulent partager nos valeurs, se dire « waouh, c’est génial ce qu’il fait ».
Les échanges
Je me souviens d’avoir visité un village en Croatie où ils recueillent des oursons orphelins. Puis, quand ils sont plus grands, ils sont relâchés dans la nature. L’association fait appel à des bénévoles de toute l’Europe. Ce sont des jeunes qui font leur service civil, qui font des stages pour leurs études, des scouts,… et les gens du village. Ils sont tous fiers de leur travail. Je me souviens d’avoir acheté une paire de chaussons fait avec une vieille chambre à air et des restes de laine et je ne sais plus quoi d’autre. Juste pour les soutenir, parce qu’on a passé un bon moment à regarder les ours jouer, à discuter avec les bénévoles qui nous parlaient des ours mais aussi de leur vie, et de cette expérience incroyable qu’ils vivaient.
C’est ce message qui doit passer. C’est la passion qui doit passer dans ce discours. Qu’est-ce que vous auriez envie de dire aux gens si vous n’aviez rien à leur vendre mais juste envie de leur montrer ce dont vous êtes fiers ? Je vous invite à prendre le temps de la réflexion.