Ne pas baisser les bras

Ne pas baisser les bras

J’aimerais vous parler d’une rencontre que j’ai faite cette semaine. Quelqu’un que je connais et que j’apprécie. Quelqu’un de fort qui a vécu des expériences très dures dans son enfance qui ont bouleversé sa vie d’adulte.

Trouver son chemin

Marie est une jeune femme de son temps qui croque la vie à pleines dents. Elle aurait dû avoir l’insouciance de sa jeunesse mais, entre une mère suicidaire et son vécu, elle a dû grandir très vite. Marie a trouvé de l’aide dans les médecines douces, les nouvelles méthodes de bien-être. Elle en a été consommatrice puis, un jour, elle a découvert qu’elle voulait aider les autres non parce qu’elle y était obligée mais par choix. Elle s’est formée au reiki en dehors de ses heures de travail.

Oser le suivre

Marie avait la sécurité de l’emploi. Elle était fonctionnaire. Elle aimait et aime toujours son métier. Marie était auxiliaire de puériculture mais son salaire ne lui permettait pas de subvenir à ses besoins. Alors, au bout de longs mois de réflexion, elle a décidé de tout lâcher et d’aider les personnes âgées dans leur quotidien. Elle a trouvé quelques anciens à assister mais la peur l’a paralysé. Son genou s’est mis à gonfler. Elle ne peut plus se déplacer. Pourtant, elle aime l’indépendance de sa nouvelle activité, l’aide qu’elle apporte aux autres. Alors, au bout de 6 mois d’exercice, Marie s’interroge. Est-ce qu’elle doit continuer ?

Ne pas baisser les bras
Ne pas baisser les bras

Prendre du recul

Du fonds de son canapé, Marie n’a pas vu le chemin qu’elle a déjà parcouru. Quand je lui dis que c’est bête de tout arrêter maintenant, elle me répond qu’elle a même une deuxième chambre prête. Je ne comprends pas. Oui, elle a aménagé la chambre avec sa table pour les soins énergétiques ! Mais elle manque de confiance en elle pour oser vendre ses prestations de reiki ! De mon point de vue, Marie a déjà fait la moitié du chemin. Elle a quitté la sécurité d’un emploi qui lui permettait tout juste de survivre pour une activité qui lui permet de survivre, tout en ayant une certaine liberté. Maintenant, elle doit oser quitter cette nouvelle zone de confort et proposer ses soins. Mais, la peur la paralyse.

Ne serait-ce pas du gâchis de prendre ce genou pour prétexte ? Pourquoi arrêter au premier obstacle ? Autant de questions que je lui ai posées. Elle doit mûrir sa réflexion, m’a–t-elle dit, car elle n’avait pas vu les choses sous cet angle. Son avenir lui appartient maintenant.